metalworkingmag.fr
HERMLE News

LA TECHNOLOGIE MILL TURN DONNE DES AILES AUX COMPOSANTS DE RÉACTEUR

Une faible consommation de carburant, des émissions réduites et nettement moins de bruit – pour parvenir à ce résultat sur les avions, les réacteurs jouent un rôle crucial. Les géométries complexes, les matériaux à haute rigidité et une surveillance de process complète sont déterminants pour la sécurité et le progrès en ce qui concerne leur production. Avec les variantes Mill Turn de ses centres d'usinage High Performance, Hermle satisfait aux exigences de la fabrication complexe des composants de réacteur à symétrie de révolution comme les disques aubagés monobloc.

LA TECHNOLOGIE MILL TURN DONNE DES AILES AUX COMPOSANTS DE RÉACTEUR

"Rotate" – telle est l'instruction énoncée dans le cockpit dès que la vitesse et la portance sont suffisantes pour vaincre la gravité. À cet effet, la condition sine qua non est le bon profil des ailes mais l'élément décisif est cependant l'écoulement de l'air. Ce dernier n'est généré qu'une fois que la poussée est fournie par les réacteurs. Depuis le milieu du 20e siècle, les turboréacteurs à double flux, ou turbofans en anglais, sont les réacteurs d'avion les plus utilisés. Leur principe repose sur la réaction. En amont du compresseur et de la chambre de combustion, une soufflante d'un diamètre nettement plus grand est montée à cet effet : la roue à aubes visible depuis l'extérieur. Elle fait dériver une grande partie de l'air entrant en périphérie du générateur de gaz, produisant ainsi la poussée. La soufflante est entraînée par le générateur de gaz qui n'est ainsi responsable que d'une petite partie de la poussée totale.

Les réacteurs modernes possèdent plusieurs arbres et un engrenage pour ségréger la vitesse de rotation de la soufflante de celle de la turbine. L'évolution et l'optimisation graduelle du turboréacteur à double flux ont amené d'énormes progrès en matière d'efficacité des carburants et de rendement. À cet effet, un facteur important est ce que l'on appelle le taux de dilution, soit le rapport entre le débit d'air massique du flux secondaire, qui s'écoule autour de la turbine, et le flux primaire. Tandis que les réacteurs modernes atteignent aujourd'hui un taux de dilution d'environ 10:1, les réacteurs plus anciens affichent encore des valeurs de 5:1. Les futurs réacteurs devraient atteindre un taux de dilution de 15:1, ce qui les rendra nettement plus économiques et plus silencieux.

www.hermle.de

  Demander plus d’information…

LinkedIn
Pinterest

Rejoignez nos 155 000 followers (pour IMP)